GREGOIRE XI

Pierre Roger de Beaufort, fils de Guillaume II (seigneur des Rosiers, comte de Beaufort et frère du pape Clément VI), naît vers 1329 au château de Maumont en Limousin (commune de Rosiers-d’Égletons dans la Corrèze).
Nommé cardinal-diacre par son oncle Clément VI à l’âge de 19 ans (1348), il étudie à l'Université de Pérouse et est reçu docteur en droit canonique.
Elu pape à l’unanimité le 30 décembre 1370 le premier jour du conclave à Avignon, il choisit le nom de Grégoire ; il est ordonné prêtre le 4 janvier 1371 et couronné le 5.
Grégoire XI parvient à faire cesser la guerre entre Jeanne de Naples et Frédéric de Sicile.
Il réforme plusieurs ordres monastiques.
En 1372, il promulgue une Constitution contre des propositions fatalistes d'Albert d'Alberstadt (ou d'Halberstadt) en Allemagne.
Les Romains menaçant d’élire un autre pape, Grégoire quitte Avignon pour Rome le 13 septembre 1376.
C'est le dernier pape français légitime.

Prophétie de Malachie : Novus de Virgine forti (Le nouveau d’une Vierge forte).


1370. 30 décembre, élection du pape.

1371. 22 février, mort du roi d'Ecosse David II : son neveu, Robert II Stuart, lui succède. 15 mars, à Bressuire (Poitou), Bertrand du Guesclin affronte les Anglais, récupère la ville et son château fort puis tout le Poitou. A Paris, expulsion des lépreux. Sur ordre de Grégoire XI, les inquisiteurs condamnent les propositions de Pierre de Bonageta et Jean de Lalone sur la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. 22 août, Bataille de Baesweiler, les troupes du duché de Brabant sont vaincues par celles du duché de Juliers. 24 août, mort de Casimir III de Poméranie, duc de Szczecin, blessé grièvement à Chojna, dans le Neumark : son frère Świętobór ou Swantibor Ier lui succède comme duc de Poméranie, son autres frère Boguslaw VII lui succède comme duc de Szczecin. 26 septembre, Bataille de Tchernomen en Bulgarie : le sultan Murat Ier écrase les Serbes ; le roi Vukašin et de son frère le despote Jean Ugliesa sont tués. 26 septembre, bataille de Maritsa en Grèce, victoire des Ottomans sur les Serbes.

1372. 22-23 juin, les Castillans détruisent la flotte anglaise au large de La Rochelle ; début du Siège de La Rochelle par les Français. Grégoire XI intervient contre ceux qui dans le royaume de Naples vénèrent, à l’égal des saints, Segarelli et Dolcino : c’est-à-dire contre les apostoliques ou dolciniens. 4 juillet, le pape excommunie, pour hérésie, le mouvement des turlupins 2 ; Jeanne Daubenton, membre très active des turlupins est brûlée vive, à Paris, en place de grève. 7 août, Du Guesclin prend Poitiers. 22 au 23 août, victoire de Du Guesclin sur les Anglais devant Soubise. 24 août, Casimir III de Poméranie succombe à Szczecin des blessures reçues lors du Siège de Chojna (Neumark) : ses frères, Swietobor et Boguslaw, assument le pouvoir. 27 août, le pape sanctionne la Paix signée entre Frédéric III de Sicile et Jeanne Ire de Naples : la Sicile, royaume de Trinacria, devient indépendante de Naples. 8 septembre, reddition de La Rochelle et d'Angoulême. 20 septembre, reddition de Saint-Jean-d'Angély. 24 septembre, reddition de Saintes. 29 septembre, mort de Jean Ier le Scolastique, duc d'Oświęcim (Pologne) : son fils, Jean II, gouverne seul le duché. 5 octobre, le Prince Noir (le prince de Galles, Edouard Plantagenêt, + 8/6/1376) renonce à la principauté d'Aquitaine. 17 novembre, à Liège, mort de Jehan de Mandeville : il débuta sa carrière par des études de médecine afin de partir pour l'Égypte en 1322 ; il mènera un long voyage de 34 ans, passant par la Palestine, l'Inde ou encore la Chine ; à son retour, il rédigea un ouvrage sur son expérience, le Livre des merveilles du monde. 21 novembre, Grégoire XI permet que l’entrée de la Mère de Dieu dans le temple de Jérusalem soit célébrée à la cour romaine d'Avignon ; cette fête de la Présentation de Marie au Temple, supprimée par Pie V, sera généralisée dans l'Église romaine en 1585 par Sixte V.

1373. La peste européenne déclenche le mal des Ardents ou danse de Saint-Jean. 21 mars, victoire de Du Guesclin à Chizé (Du Guesclin a mis des charrettes de vin sur le chemin des Anglais qui sont arrivés sur le champ de bataille complètement îvres). 7 et 8 mai, Bataille de Montichiari : afin de sécuriser les Etats pontificaux, la Ligue de Grégoire XI affronte la famille Visconti de Milan ; la Ligue pontificale finit par remporter la bataille. 16 juin, Traité d'alliance permanent entre l'Angleterre et le Portugal. 6 juillet, capitulation de Brest, secourue à temps par les Anglais ; pendant l'été, le duc Jean IV de Bretagne s'étant enfui en Angleterre, Du Guesclin occupe la Bretagne sauf Brest et Auray. 23 juillet, à Rome, mort de Brigitte de Suède ; en 1350, Brigitte fit un voyage à Rome pour recevoir la confirmation de l’ordre religieux qu’elle avait fondé (l’ordre du Saint-Sauveur, selon la règle de saint Augustin) et demanda au pape Clément VI de rentrer à Rome (ce qu’il refusa) ; le 25 mai 1371, elle se rendit en pèlerinage à Jérusalem ; elle mourut après son retour le 23 juillet ; canonisée en 1391, elle est la patronne des pèlerins ; en 1999, Jean-Paul II la proclamera copatronne de l’Europe avec Catherine de Sienne et Edith Stein. Le pape autorise Raguse à commercer avec les musulmans. Witikind, évêque de Minden, canonise l’évêque Félicien. 18 octobre, le pape approuve l'Ordre espagnol des ermites de Saint Jérôme ou Ordre des Hiéronymites. 3 novembre, à Évreux, mort de Jeanne de France (ou de Valois) devenue reine consort de Navarre par son mariage avec le roi Charles II le Mauvais. 25 novembre, à Lérida (Espagne), mort de Guy de Boulogne (Guy de Montfort), petit-neveu de Louis IX ainsi que grand-oncle du futur pape Clément VII, cardinal-prêtre de Sainte-Cécile auquel le pape Clément VI confia d'importantes missions diplomatiques. 7 décembre, ordonnance royale de Charles V sur la juridiction de l'amirauté ; le roi nomme Jean de Vienne amiral de France.

1373-1375. Peste et disette.

1374. 13 janvier, à Vincennes, seconde ordonnance de Charles V, roi de France sur l'organisation de l'armée. 29 janvier, ordonnance de Jean de Vienne, amiral de France, pour récolter des fonds pour assiéger Saint-Sauveur-le-Vicomte (Normandie), pris en 1375. En août, ordonnance de Charles V fixant la majorité du roi de France à 13 ans révolus. 21 août, reddition de La Réole (Gironde) assiégée par Du Guesclin. 17 septembre, le roi Louis Ier de Hongrie accorde le privilège de Koszyce (un ensemble de concessions) à l'aristocratie. 24 novembre, la province d'Aunis est détachée de celle de la Saintonge et est officiellement reconnue par le roi Charles V.

1375. 16 avril, capture du roi Léon VI d'Arménie par les Mamelouks ; conquête de l’Arménie cilicienne par les Égyptiens: les seigneurs arméniens livrent la ville de Sis. 24 juin, le condottiere John Hawkwood, envoyé par le légat du pape à Bologne, entre en Toscane pour brûler les moissons, mais les Florentins achètent son départ, forment une ligue contre le pape avec Sienne, Lucques, Arezzo et Pise et provoquent une révolte dans les États pontificaux (Guerre des Huit-Saints). 27 juin, à Bruges, Trêve franco-anglaise grâce au pape et à l’empereur Charles IV. 15 juillet, Concordat de Bruges entre l'Angleterre et le Saint-Siège. En juillet, début de la Guerre des Huit-Saints qui oppose le pape Grégoire XI à la ville de Florence et à ses alliés dont Milan. 13 octobre, Compromis d’Ansó, sentence établissant la Junte de Roncal, une cérémonie multiséculaire, connue sous le nom de Tribut des Trois Vaches (Irur beien emontarzuna en basque du Roncal, Tributo de las Tres Vacas en espagnol), est célébrée le 13 juillet de chaque année, au niveau de la borne internationale 262, marquant la frontière entre la France (Pyrénées-Atlantiques) et l’Espagne (Navarre), au col de la Pierre Saint-Martin (à 1 760 mètres d’altitude) sur la commune d'Arette : à cette occasion, les maires béarnais de la vallée de Barétous remettent à leurs homologues de la vallée de Roncal trois vaches en vertu du Compromis d’Ansó. 24 octobre, mort de Valdemar IV de Danemark : son petit-fils Olav (5 ans) lui succède, sa mère Margrethe Valdemarsdotter exerce la régence.

1376. 3 février, Guerre de Florence contre le pape (fin en 1378) : Grégoire XI excommunie les membres du gouvernement et frappe la ville d'interdit le 31 mars. 4 mars, première Convention d'extradition négociée entre deux États : par Traité, le roi Charles V de France et le comte Amédée VI de Savoie s'engagent à se livrer réciproquement les criminels. 12 mars, prorogation jusqu'au 24 juin 1377 de la Trêve de Bruges signée le 27 juin 1375. Grégoire XI oblige tous les clercs à verser la première année de leurs revenus (même ceux qui tenaient des bénéfices des métropolitains, des évêques et des collateurs ordinaires). 10 juin, Venceslas, dit l'Ivrogne, est élu l'unanimité roi de Germanie ; il est couronné le 6 juillet à Aix-la Chapelle ; à l'âge de 17 ans, il succède à son père Charles IV, à la tête de l'Empire, bien qu'il ne soit jamais formellement couronné empereur des Romains par le pape. 9 août, mention de la Compagnie des Maçons de Londres (première mention du mot [Franc-maçonnerie|free mason]). 13 septembre, les Romains menaçant d’élire un autre pape, Grégoire quitte Avignon (Catherine de Sienne s’est rendue à Avignon pour convaincre le pape de rentrer à Rome et de réformer l’Eglise) pour Rome où il n'arrivera que le 17 janvier 1377 (il a séjourné douze jours à Marseille avant d’embarquer pour Rome).

1377. 17 janvier, Grégoire XI arrive à Rome (après une traversée mouvementée) et s'installe au Vatican. 27 janvier, mort du roi Frédéric III de Sicile : sa fille, Marie Ire de Sicile, lui succède, sous la tutelle du vicaire Artal de Alagón. 22 mai, dans sa lettre Super periculosis aux évêques de Cantorbéry et de Londres, Grégoire XI rejette, comme erronées, 19 propositions tirées des cours et des écrits (De civili dominio en particulier) de Wyclif (Wycliffe, Wicleff) 1 ; le pape publie 5 bulles dans lesquelles les erreurs de Wyclif sont condamnées. 24 mai, à la mort de son père Algirdas, Jagellon (Jogaila Algirdaitis) devient grand-duc de Lituanie sous le nom de Ladislas II Jagellon. A la demande du roi Charles V, l’évêque de Lisieux, Oresme, écrit le Traité du ciel et du monde où il affirme que tous regards, toutes conjonctions, toutes oppositions, constellations et influences du ciel demeurent inchangées quand on suppose que le mouvement du ciel n’est qu’apparent et celui de la terre véritable. 16 juillet, après le décès d'Édouard III (21 juin), son petit-fils Richard II (10 ans) est couronné roi d'Angleterre ; Jean de Gand assure la régence. En 1377, le personnage de ROBIN HOOD fait son apparition dans un poème de William Langland, Piers Plowman, qui se situe sous le règne de Jean sans Terre (27 mai 1199 – 19 octobre 1216) ; avant la traduction du roman Ivanhoé (1819) de Walter Scott, la France ne connaissait rien du personnage de Robin Hood, c’est le succès légitime de ce roman de chevalerie particulier qui lui a fait franchir la Manche [dans le roman, le héros est un chevalier saxon, Wilfried d’IVANHOE, écuyer de Richard, lui-même capturé par Léopold d’Autriche sur ordre du roi de France ; après avoir vainement cherché son souverain en Europe, il le découvre captif en Autriche ; Ivanhoé devra mettre son audace au service de la collecte de la rançon qui doit délivrer son roi ; il est, aidé dans son combat contre les Normands qui soutiennent Jean l’usurpateur, par des révoltés de la forêt, dirigés par Robin de Loxley ou Locksley, yeoman (= nom désignant à l'origine soit celui qui possède et cultive des terres, soit les rangs intermédiaires des serviteurs d'une famille royale ou noble anglaise) et habile archer, qui allait passer à la postérité en devenant Robin Hood (Robin la Capuche), dit ROBIN DES BOIS. Reprise par Alexandre Dumas (1872 pour Le prince des voleurs, 1873 pour Robin Hood), la figure de Robin des Bois se verra accaparée par la littérature française, devenant le héros des enfants et des petites gens]. Dans son Histoire de la Grande-Bretagne (1521), John Mair offre un nouvel éclairage sur le personnage, qui aurait vécu dans les années 1190 sous Richard Coeur de Lion (3 septembre 1189 – 6 avril 1199) et qu'il décrit comme un rebelle généreux, en guerre contre les riches. Certains spécialistes pensent que l'histoire de Robin des Bois a été inspirée par Fulk FitzWarin, lequel s'était rebellé contre le roi Jean... D'autres considèrent Roger Godberd, un hors-la-loi médiéval, comme l'un des personnages ayant inspiré la légende de Robin des Bois. Opérant dans la forêt de Sherwood, il a été brièvement détenu en 1272 par Reginald de Grey, le shérif de Nottingham. Bien qu'il ait échappé à la capture avec l'aide de nobles locaux, Roger Godberd a été appréhendé par la suite, ce qui l'a conduit à être emprisonné dans diverses prisons. Son sort varie selon les récits historiques - certains suggèrent qu'il a été libéré à la suite d'une grâce d'Édouard Ier, tandis que d'autres affirment qu'il est mort incarcéré dans la prison de Newgate en 1276. Vers 1420, le chroniqueur Andrew Wyntoun évoque un certain Robin des Bois et son compagnon Petit-Jean, brigands « dignes d'éloges », qui auraient sévi dans les forêts d'Inglewood et de Barnsdale au cours des années 1280. Cité comme un petit propriétaire terrien dans les années 1316-1317, Robin Hood aurait suivi Thomas de Lancastre, cousin du roi Édouard II, sur le chemin de la révolte en 1322. En effet, ruinés par une série de mauvaises récoltes, les petits propriétaires de la région, avec le soutien de leur seigneur, Thomas de Lancastre, se soulèvent, mais sont anéantis par l'armée royale. Les survivants, devenus outlaw, n'ont d'autre choix que de se réfugier dans les bois. L'année suivante, Édouard II parcourt les provinces du nord afin de les pacifier. À Nottingham, il gracie un certain nombre de révoltés - Robin Hood serait alors entré à son service. Dès le XVIe siècle, on célèbre dans les campagnes une « journée Robin des Bois », où les villageois se déguisent en hors-la-loi et rejouent les aventures de leur héros (le jeu touche aussi les classes les plus hautes de la société).

1378. 4 au 16 janvier, rencontre à Paris de Charles V de France et de l’empereur Charles IV de Luxembourg. 6 janvier, un banquet donné au palais de la Cité à Paris réunit trois rois : Charles V de France, Charles IV, empereur germanique et son fils, Venceslas IV, roi de Bohême. Nuit du 26 au 27 mars, à Anagni, mort du pape Grégoire XI, épuisé ; Grégoire, qui souhaitait une sépulture dans l'abbaye de La Chaise-Dieu (Haute-Loire), comme son oncle Clément VI, est cependant enterré à Rome.


Notes
1 JOHN WYCLIF (Wycliffe, Wicleff), né en 1326, étudiant et enseignant à Oxford puis maître, maître ès arts et finalement docteur, milite en faveur d’un retour à l’augustinisme et à la Bible ; il reprend les tentatives néo-platoniciennes de synthèse entre la philosophie et la théologie dans un traité de 1370 : De benedicta incarnatione ; à partir de 1374, il entreprend la rédaction d’une véritable somme théologique par fascicules : De dominio divino (1375), De civili dominio (1376), De officio regis (1378), De veritate Scripturae (où il proclame l’autorité exclusive de la Bible ; 1378), De potestate papae (1379) ; pour lui, Dieu exerce directement, sans l’intermédiaire du pape, son droit éminent sur les biens terrestres : les rois ont donc des comptes à rendre non au pape, mais à Dieu seul ; le 22 mai 1377, dans sa lettre Super periculosis aux évêques de Cantorbéry et de Londres, Grégoire XI rejette, comme erronées, 19 propositions tirées des cours et des écrits (De civili dominio en particulier) de Wyclif ; le pape publie 5 bulles dans lesquelles les erreurs de Wyclif, maître des erreurs, sont condamnées ; en 1380-1381, Wyclif publie son traité sur l'Eucharistie (De eucharistia) dans lequel il conteste la doctrine de la transsubstantiation ; en mai-juin 1382, en Angleterre, condamnations de Wyclif ; son vieil ennemi Guillaume de Courtenay, archevêque de Cantorbéry, a convoqué, à Londres, trois synodes qui condamnent formellement Wyclif et ses partisans appelés lollards ; Wyclif, l'étoile du matin de la Réforme, qui brave les interdictions de l'Eglise, est expulsé de la ville d'Oxford à l'initiative de Guillaume Courtenay et meurt dans l'isolement le 31 décembre 1384 ; il est condamné comme hérétique à titre posthume en 1414 par le Concile de Constance. En 1428, l'église déterre ses restes qui sont brûlés ; les cendres sont jetées dans la rivière locale. Martin Luther reconnaît sa dette à l'égard de Wyclif.
2 Les TURLUPINS (surnom donné aux adeptes du Libre-Esprit) étaient les héritiers des adamites qui prêchaient un dénuement complet, associé à une totale nudité. En effet ce mouvement mettait en pratique un dénuement complet, une totale nudité et un communisme total (communauté complète des femmes et des biens). Ils se nommaient eux-mêmes Société des pauvres, enseignaient que l'homme peut arriver dans cette vie à l'impeccabilité et étaient accusés de se livrer aux plus honteux désordres. Excommuniés pour hérésie par Grégoire XI le 4 juillet 1372, les turlupins furent détruits par ordre du roi de France Charles V : en fait, si quelques-uns furent effectivement brûlés (tels que Jeanne Daubenton, membre très active des turlupins, brûlée vive, à Paris, en place de grève), la plupart réussirent à se disperser. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Daubenton)

Sources


Pape suivant : Urbain VI
Liste des papes.


Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : compilhistoire.fr ; reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur.

Date de mise à jour : 03/09/2024

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