A U T O C I T A T I O N S




(Car on n'est jamais si bien servi que par soi-même)



C’est mon opinion et je la partage entièrement avec moi-même.

Otez les fers de l'esclave le mieux traité et faites ce constat : les traces de ses pas vous indiquent le chemin de la liberté.

L’esclave libéré récemment éprouve inconsciemment le regret de ses chaînes ; il devra faire l’apprentissage de la liberté.

La véritable égalité c’est l'équité ; l'envieux et le cupide exigent l'égalité, le sage demande l'équité.

L'amour du prochain, c’est s’aimer à travers les autres et aimer les autres à travers soi.

Le philanthrope de salon prétend aimer les hommes. En réalité, il n'en aime qu'un seul : lui-même.

Le bâtonnet ne fait pas la sucette, mais il n'existe pas de sucette sans bâtonnet.

Les peuples font des révolutions pour conquérir des libertés que les pouvoirs successifs et divers s'emploieront à limiter.
La révolution, chimère protéiforme et autophage, est le plus grand ennemi de la révolution.
Une révolution n'est qu'un changement de propriétaire.

La misère peut être telle que l'on n'a même plus les moyens d'avoir des principes.

La grande misère ferme sa gueule.

Etre libre c'est être sceptique et avoir toujours le droit de dire le contraire.

On ne doit pas jeter la première pierre ; encore moins la dernière.

On juge généralement le marxisme à travers le stalinisme et le maoïsme, le nationalisme à travers le fascisme italien et le nazisme allemand, le christianisme à travers les croisades et l’inquisition, l'islam à travers l'islamisme, le djihad et le terrorisme, mais jamais le judaïsme à travers ses fondamentalistes et l'ultra-sionisme...

Homme qui a faim te mange dans la main ; homme repu te tourne le cul.

La guerre est un crime contre l'humanité. La guerre, violence collective légale, n’est justifiée, comme la violence individuelle, que par la stricte légitime défense. L’humanité dit qu’elle n’aspire qu’à la paix ; en fait, elle ne rêve que de pouvoir et la quête de ce pouvoir sans partage génère forcément la guerre. L’inhumanité est humaine, l'humanité est inhumaine.

Le temps c'est de l'argent, mais on ne dit pas pour qui !

Même le citoyen probe tremble devant l'envoyé de César.

Le mysticisme est l'opium du peuple mais le peuple aime cultiver le pavot.

Assistanat et manifestations sportives : Panem et circenses ! (Juvénal)

Parmi les originaux, il y a les dérangés et ceux qui dérangent : cette dernière catégorie est de loin considérée comme la plus dangereuse par les hommes de pouvoir.

En politique c'est comme en automobile. Ce ne sont pas les virages à droite ou à gauche qui sont dangereux, ce sont les dérapages.

La France a connu deux monarques au XXe siècle, un roi et un pharaon, Charles le Grand et Akhénatonton : Charles de Gaulle et François Mitterrand.

Si tu veux que les loups t'épargnent, dissimule-toi dans leur tanière, pas dans la bergerie.

Le chat affamé ne joue pas longtemps avec la souris.

L'aigle majestueux est aussi un charognard.

L’inhumanité est humaine puisque l'humanité est inhumaine.

L’argent du divorce : Cupidité après Cupidon.

La galette des Rois fait la galette du boulanger.

Les excès du féminisme : des banderoles aux banderilles...

Prenez garde à la fille « facile » : elle est trop au lit pour être nette.

Femme : organisme concave qu'on vexe facilement.

Belle femme : femme en pleine forme et aux formes pleines.

Au soir de la vie, les humains réagissent comme les vieux moteurs : ils ont souvent des retours de flamme.

Le préservatif ? C'est prendre son pied avec une chaussette !

Courtisane : chère, chair, cher...

L'être humain est à la fois mâle et femelle : l'homme est plus ou moins femme, la femme plus ou moins homme.

La femme pubère a des règles ; l'homme pubère n'en a aucune.

La belle et la bête : la femme n'est pas si belle, l'homme pas si bête.

L’homme invente, la femme enfante : à l’homme le concept, à la femme la conception.

Plus radieuse que soleil dans le ciel est fleur dans le cœur.

La cuisine est la chimie des aliments ; la chimie est la cuisine des éléments.

Le musicien est l'écrivain des notes ; l'écrivain le musicien des mots.

Pour savoir il faut apprendre ; pour connaître il faut comprendre.

L'exemple est la meilleure des leçons.

L'impressionnisme c'est l'expression de l'impression.

Plus je sais et plus je sais que je ne sais rien.

Dieu est assis dans la brouette que l'homme pousse.

Ce qui paraît totalement inconcevable aujourd'hui sera tout-à-fait rationnel demain.

Il n’y a pas de question sans réponse ; la réponse n'est qu'affaire de temps.

Les sociétés devraient savoir tolérer un peu d'intempérance et tempérer beaucoup d'intolérance.

On continue à user d’intolérance face à l'intolérance et de violence contre la violence : Jésus et Gandhi n’en finissent pas de mourir.

Ne brandissez jamais un drapeau ! Il y aura toujours un prétendu partisan de la tolérance pour vous tirer dessus...

L'école actuelle : repère des valeurs ou repaire de voleurs ?

Ne nous attachons pas à des êtres extraterrestres : tâchons plutôt d'être des terrestres extras.

Quand l'Homme a tué Dieu, il ne reste plus à l'Homme qu'à tuer l'Homme.

Aimez-les tous ! Dieu reconnaîtra les saints.

Dieu est le rêve de l’homme ; l’homme le rêve de Dieu.

Dieu ne venge, ni ne se venge : il juge.

Il ne faut pas croire : il faut être sûr !

Chaque partie du tout est comme le tout. Dans chaque partie du tout, il y a tout et son contraire. Le néant n’existe pas.

Il faut se méfier de tout, de son ombre surtout.

L'homme n'agit pas : il réagit.

Tenez-le bien ! Je vais lui montrer que je ne suis pas un lâche...

Le guide des bonnes manières c'est le savoir-faire des manières.

La Mort : faux et usage de faux.

Je n’aime pas la vie car j’aime les histoires qui finissent bien.

L'Homme ne peut être entièrement agnostique. Conscient de sa mort inéluctable, il éprouve l'impérieux besoin de croire à quelque chose qui lui permette de vivre encore, après, au-delà… L'Homme a le sens de l'abstrait ce qui lui donne son pouvoir créateur et artistique. Il a soif de surnaturel, de merveilleux, de mystère et de sacré. Le rituel le rassure. L'Homme ne peut être que religieux.

Les supporteurs ? Insupportables !

L'esprit critique est le meilleur allié de la vérité. Il permet un véritable débat de fond en remettant sans cesse qui ou quoi que ce soit en question.

La Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) connaît la musique et fait payer la note, en silence, facture à la clé, sans mettre un bémol et malgré les soupirs.

Il est logique que dans un monde pluriel chacun ait un comportement singulier.

La censure est le bouclier de la morale ; l'autocensure en est la gardienne. Le signe du déclin d'une société n'est pas l'absence de la censure, mais la disparition de l'autocensure. La censure est affaire de police, l'autocensure est affaire de conscience.

L'escalade de la violence : de fracture en fracture, de la boîte aux lettres à la boîte crânienne.

Pourquoi ne serrerais-je pas la main de ce type-là, alors que je caresse les chiens et les chats que je rencontre ?

Les Français sont tantôt pour ce qui est contre, tantôt contre ce qui est pour : le tout c'est de prévoir quand ça va basculer.

Seul le lapsus d'autrui est tenu pour révélateur.

Hier, les gens vivaient quarante ou cinquante ans et prenaient leur temps ; aujourd'hui, ils vivent centenaires et n'ont plus le temps.

Hier, on mangeait de la vache enragée, aujourd’hui on bouffe de la vache folle.

J'aime l'uniforme pour le plaisir qu'il me procure quand je le quitte.

L'uniforme le plus contraignant est celui que nous portons à l'intérieur.

La vie en société donne des droits mais exige aussi des devoirs ; les premiers découlent des seconds ; sans devoirs droits ne perdurent.

Quand les majeurs commettent des délits mineurs, les mineurs commettent des délits majeurs.

A voir à quel point les voleurs craignent d’être volés, on pourrait en déduire que les assassins redoutent la peine de mort.

Dans l’œil du loup, vois le regard du chien ; dans l’œil du chien, vois le regard du loup.

Le riche a son garde du corps ; le pauvre son ange gardien.

Les bons cons font les bons amis.

Qui est dans l’ennui n’a plus d’amis.

L’art est la manifestation inutile de la créativité de l’homme.

La vérité vit dans la lumière, le mensonge dans les ténèbres.

Il n’y a qu’une seule ambition : celle du pouvoir.

Ceux qui disent n’avoir ni dieu ni maître,
S’ils n’ont pas de dieu, ont beaucoup de maîtres !

Plus on communique et moins on communie.

La mixité génère l’homosexualité.

L’âme a-t-elle le corps qu’elle mérite ?
Est-ce que le corps de l’âme hérite ?

Est-on comme on naît ou naît-on comme on est ?

Je regrette surtout d’avoir des regrets.

Ce monde solidaire fabrique des solitaires.

Quand on gagne en sécurité on perd en liberté.

Même l’imbécile doit s’efforcer de vivre en bonne intelligence.

Le véritable historien n’écrit ni un roman, ni un article journalistique à sensation. Il ne raconte pas des histoires ; il ne fabrique pas l'Histoire ; il fait simplement de l’Histoire (nom provenant, par le latin, du grec historia : recherche, enquête, information). Se voulant objectif et impartial, il est en quête de la vérité historique. Sans parti pris, il ne porte pas de jugement de valeurs. Il s’en tient scrupuleusement et strictement aux faits, instruisant à charge et à décharge comme tout bon juge d’instruction. Ce qui ne l’empêche pas de pouvoir légitimement rapporter des événements dont la véracité n’est pas suffisamment établie, à condition toutefois qu’il en fasse clairement mention. Une telle probité nous aurait épargné des siècles de non-dits, d'omissions volontaires, de clichés, de belles phrases jamais formulées, d’anecdotes "bidon", d'inexactitudes pas toujours innocentes, voire même de falsifications.

La masse des regrets et des remords
Constitue la pesanteur de la mort.

Même le diable a son droit chemin.

Lutter contre le diable avec les armes du diable : c’est servir le diable.

Le prêtre ne sert pas l’Etre Suprême : il s’en sert. Le politique agit de même avec le peuple.

Il faut savoir oublier les défauts de ses amis et apprécier les qualités de ses ennemis.

Le devin finit toujours par se croire divin.

La plus grande peur est la peur d’avoir peur.

Il y aura toujours des scatophiles et des coprophages pour suivre un semeur de merde.

Dieu a créé l’Homme, l’Homme a créé la Machine ; l’Homme a remplacé Dieu, la Machine a remplacé l’Homme.

Former un apprenti, c’est faire savoir son savoir-faire.

Les hommes sont tous ego.

Légitimer la vengeance, c’est couvrir la haine d’un manteau de justice.

L’Homme finit toujours par brûler ce qu’il a adoré.

Il y a un endroit et un moment où on éprouve le plus de solitude : l’endroit c’est la foule, le moment c’est la mort. Rien ne doit être pire que de rendre l’âme au milieu d’une manifestation.

Ce n’est pas parce que des putes jouent les gamines qu’il faut prendre les gamines pour des putes.

Le mal-être rend invisible.

A force de vivre l’enfer, on peut finir par y tomber.

Paix sur le front ; guerre dans la maison.

Le prêtre rassure ; la prêtresse inquiète.

Cette paradoxale société condamne l’exclusion et la discrimination mais elle pratique allègrement la sélection et l’élimination.

Le soleil sèche tout, même les pleurs.

Sapeurs-Pompiers : le feu de l’action face à l’action du feu.

Si le loup te convie à sa table, attends-toi à être mangé un jour.

Le principe de la république, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, et… sans le peuple.

L’homme pense comme un loup mais agit comme un chien.

Le plus grand savant du monde n’apporte pas les réponses aux questions essentielles.

Dans tout être humain, il y a un enfant qui sommeille et un cochon qui s’éveille.

Toute religion nouvelle est nécessairement syncrétiste : pour s’implanter solidement, elle doit se greffer sur les fondamentaux de l’ancienne.

Le gnostique prend ses désirs pour des réalités ; l’agnostique prend les réalités pour ses désirs.

Ce n’est pas le chef qu’il faut craindre le plus : c’est le sous-chef.

L’avenir ? On est toujours trop jeune ou trop vieux pour y penser.

Amours ancillaires : quand une bonne à tout faire devient bonne à faire tout...

Tout homme de loi devrait avoir la science du droit et la conscience du devoir.

La fleur est une belle exhibition sexuelle.

Le seul problème, c’est de trouver la solution.

L’homme n’a pas peur de mourir : il redoute simplement de perdre la vie.

Nul n’est prophète en son pays, mais on est si bien chez soi…

Je ne le redirai pas ! Non, je ne le redirai pas !

Le partage d’un héritage, comme la liquidation d’un divorce, ne se passe pas plus ou moins bien : il se passe plus ou moins mal !

Il est un temps pour souhaiter à quelqu’un de vivre encore ; il est un temps pour lui souhaiter une bonne mort…

Sois respectueux et respectable et tu pourras exiger d’être respecté !

Le monde ne nous appartient pas : nous appartenons au monde.

La répression, par son effet dissuasif sur le plus grand nombre, est un élément non négligeable de la prévention.

La loi de 1905 sur la laïcité a créé une nouvelle religion d’état : le laïcisme avec sa doctrine, ses dogmes, ses rites et sa liturgie.

Gouvernants ! Moins d’étiquette, plus d’éthique !

Les prêtres mariés veulent être des hommes en chaire et en noces…

A mauvais maîtres, mauvais élèves.

Ne pas s’éclater c’est prendre le risque d’imploser.

Sartre, pour qui rien n’existe, est un inexistentialiste.

Les gens bien portants d’aujourd’hui sont les malades et les handicapés de demain.

Que celui qui pardonne toujours tout se prépare au martyr.

Plus on vieillit, plus le temps passe vite et plus le monde rétrécit.

Battre un adversaire, ce n’est pas l’abattre.

A force de se situer ailleurs, on finit par se trouver nulle part.

Le référendum des uns est le plébiscite des autres.

Les « caprices de la nature » n’existent pas : la nature a des lois. Seul l’Homme est de nature capricieuse et rebelle...

Dans notre société où l’enfant est dieu, on amène chaque jour son petit Jésus à la crèche.

S’il arrive que l’Histoire bégaye, elle ne se répète pas.

A chacun son bien et tout ira bien.

« Pur esprit » ne veut pas forcément dire « esprit pur ».

Société de consommation : l’homme, roseau pensant, est devenu un robot dépensant.

Autrefois, il convenait que l'esprit rejetât le corps ; aujourd’hui, le corps, sous l’effet d’un épicurisme sans éthique, expulse l’esprit.

La France est la patrie des droits de l’homme ; l’Angleterre est celle des droits de la personne.

La démocratie n'est-elle pas bafouée quand le chef de l’Etat ne promulgue pas des Lois votées par le Législateur ou que le gouvernement de la République ne les fait pas appliquer, et aussi lorsque le Ministère Public ne fait pas exécuter des jugements prononcés par les tribunaux ?
La démocratie est le contraire de l’étatisme. La démocratie ne peut s’exercer sans une stricte séparation des pouvoirs : que dire d’un pays où l’exécutif et le judiciaire font la loi au lieu de l’appliquer et où le législatif se trouve à la remorque de l’exécutif ?

Le coiffeur arrange les cheveux des femmes mais leur dérange la tête…

Chaque individu est un cas social.

Quand vous apercevez un ange, demandez-vous toujours s’il ne s’agit pas d’un démon revêtu d’un habit de lumière.

Méfiez-vous de ceux qui vous promettent le paradis : beaucoup s’apprêtent à vous conduire en enfer.

Mieux vaut être que paraître.

On est passé d'un médecin sans médecine à une médecine sans médecin.

A se renfermer dans son for intérieur, on risque de s'enfermer à l'intérieur de son fort.

Comparaison est raison quand on compare ce qui est comparable.

L'antique Dragon chinois souffle le chaud et le froid...

De plus en plus, les Français parlent une langue qui leur est étrangère : le français.

Le "foulard islamique" : quelle fichue histoire ! Celles qui mettent le voile n'ont pas forcément envie de mettre les voiles...

L'homme jeune souhaite rencontrer la femme de sa vie ; l'homme âgé espère trouver la femme de sa mort.

Il existe peu de femmes capables de faire aussi bien les lits que de les défaire.

La bravoure guerrière que l'on nomme courage
N'est jamais que la peur reconvertie en rage.

Un conseiller financier se livre à des conjectures sur la conjoncture.

Faire son examen de conscience c'est réfléchir à ce que l'on a fait et que l'on n'aurait pas dû faire et à ce que l'on n'a pas fait et que l'on aurait dû faire...

Tout être vivant, même végétal, est le centre de son univers.

Quand on vous tresse des couronnes de laurier, pensez que la disgrâce n'est pas loin.

Et si notre existence terrestre n'était qu'une minuscule parenthèse dans la phrase de notre vie réelle ? Et si cette phrase n'était qu'une petite phrase parmi la multitude des phrases écrites dans l'immense Livre de la Vie ?

Celui qui dort beaucoup trop longtemps n'a pas envie de se réveiller.

Ni confort ni réconfort sans effort.

La jalousie des amis est plus à craindre que la haine des ennemis.

Avoir des facultés ne suffit pas pour entrer à la Faculté.

On peut tout pardonner, tout excuser, mais on ne peut jamais tout oublier.

En matière de droits de l'Homme et de démocratie, nombreux sont les théoriciens, rares les praticiens.

Un urologue sera toujours enclin à prendre les lanternes pour des vessies.

Les sectes poussent comme des champignons : surtout sur du fumier...

Aime-t-on parce que l'on désire ou désire-t-on parce que l'on aime ?

Les riches partagent plus facilement leur lit que leur fortune.

Il n'y a qu'une grande âme universelle dont chaque être vivant est un des multiples visages.

On ne fera jamais un bon rosé en mélangeant un mauvais rouge et un mauvais blanc.

Les philosophes parlent beaucoup, parce que, pleins de doutes, ils essaient de se convaincre.

La révolution, chimère protéiforme et autophage, est le plus grand ennemi de la révolution.

Nul n'est prophète en son pays ; encore moins dans sa maison.

L'oligarchie est une aristocratie sans blason.

Dans la vie, on doit suivre son chemin ; le plus difficile c'est de le trouver.

Le mensonge et le vol sont les deux faces d’une même pièce.

Le libéralisme est du capitalisme sauvage ; il n'y a pas de liberté dans le libéralisme, sauf pour les puissants.

On devrait avoir autant de plaisir à caresser qu'à être caressé.

Comment les acides aminés se sont-ils animés ?

Certains et certaines se dévêtent pour pouvoir mieux s'habiller.

Les démocrates votent avec les mains, les révolutionnaires avec les poings.

L'ignorance est la source de bien des maux et bien des erreurs ; connaître c'est comprendre et comprendre c'est déjà aimer un peu.

Les bons sentiments sont comme les bonnes intentions dont on dit que l'enfer est pavé.

Dans une société trop marécageuse, il suffit d'une goutte d'eau pour faire déborder la vase.

Celui qui revient de l'enfer trouve que le purgatoire est un paradis.

Un capitaine meurt ; un général se rend.

La philosophie est l'art de discourir longuement à partir de rien pour aboutir à rien.

Chacun bâtit son autel.

Le démon se tapit dans l'ombre du saint.

Le fétichisme, c'est, par exemple, prendre son pied avec une chaussure.

Le journaliste s'acharne à remuer le couteau dans la plaie qu'il a, lui-même, ouverte.

L'eunuque doit quand même montrer qu'il en a.

Les temps ne changent pas : ce sont les hommes qui changent !

La force de nos adversaires se trouve surtout dans nos faiblesses.

A force de baisser les bras, on n'a plus la force de les lever.

La Nature n'est pas si exclusive puisque, nonobstant la sélection naturelle, elle laisse subsister de très nombreuses tares.

Le hasard est le plus grand des inventeurs.

Le sang des martyrs est particulièrement fécond.

Les journalistes n'informent plus : ils font de la communication.

Chaque naissance est l'arrivée d'un nouveau condamné dans le couloir de la mort.

Jésus n'est pas un croisé : c'est un crucifié.

Iconoclastes, ce ne sont pas tant les idoles de pierre, de bois ou de métal que vous devez rejeter, mais surtout les idoles de chair !

Rites, cérémonials et autres protocoles sont des tocs sociétaux.

Dieu a créé le Paradis ; l'homme, l'Enfer.

Contrairement aux langues vivantes qui sont en constante évolution, les langues, dites mortes, sont paradoxalement éternelles car elles demeurent figées à jamais.

Le présent n'est que l'infime moment où le passé bascule vers le futur ; cet infime moment est un curseur qui se déplace sur la ligne du temps. Ce qu'on appelle présent est du futur proche. Le véritable présent c'est l'éternité, car elle n'a ni passé ni futur. Dieu est toujours présent.

Les mutuelles sont issues des Amicales, Fraternelles et autres sociétés de secours ou d'entraide. Elles ne méritent plus ce nom depuis qu'à l'instar des assurances à but lucratif, elles ne pratiquent plus la mutualisation basée sur le principe de solidarité (ceux qui ne sont pas malades payant pour ceux qui le sont, la cotisation étant la même pour tous) et lui préfèrent la personnalisation du risque, donc celle de la prime.

Les gays veulent être pris au mot.

On serre plus facilement les fesses que les dents.

La misère matérielle amène la misère morale : ainsi, le miséreux peut devenir un misérable.

L'ennui mène aux ennuis.

Tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie.

Sex toy : sexe à piles.

Les femmes, dignes filles d'Eve, ne cherchent plus un compagnon mais un complice...

Coït anal : en selles !

Mouton à l'atelier, lion au foyer.

L'homme est à la fois son pire ami et son meilleur ennemi.

Porno : lard pour l'art.

Quand on a les foies, on retrouve la foi.

Les anticléricaux (ou mieux, les anti-ecclésiaux) bouffent du curé et cassent du dalaï-lama mais caressent la barbe du rabbin et de l'imam.

Moralisons la politique sans politiser la morale.

En maigrissant, le gros con devient moins gros mais plus con.

C'est quand on est plongé dans l'obscurité qu'on aperçoit le mieux les étoiles.

Rien n'est tout noir ou tout blanc : tout est gris, nuancé du plus clair au plus foncé.

La religion divise ; la foi unit.

On trouve la maison de la sorcière accueillante tant qu'on n'a pas vu ce qui cuit dans le chaudron.

Le dragon te fait croire que tu le maîtrises alors que c'est lui qui te chevauche.

Jésus est le seul Juif que l'on peut moquer sans être accusé d'antisémitisme.

Ceux qui revendiquent leurs racines disent que le Français de souche n'existe pas : et pourtant, c'est de la souche que partent les racines.

Platonique : ça finit toujours par "nique".

Dieu est éternel ; les âmes des hommes vertueux sont immortelles.

La vie est un destin dont l'issue est toujours fatale.

Le média télévisuel est si pressé qu'il en vient à présenter les biographies des célébrités avant leur mort...

Guerres "saintes" : ceux qui considèrent qu'il ne faut pas lier le djihad à l'islam, associent toujours la croisade au christianisme...

Il faudrait un pontife herculéen pour nettoyer "la curie d'Augias".

Sodomie : vice verso.

Avant de partir à la Croisade, les seigneurs mettaient des ceintures à leur épouse pour qu'elles ne puissent pas se faire "sauter" ; aujourd'hui, les terroristes djihadistes équipent leurs femmes de ceinture pour qu'elles se fassent exploser...

Ceinture de chasteté : ancêtre du bracelet électronique pour délinquante sexuelle ; sorte de muselière pour chatte un peu chienne.

Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer, afin que les salauds aient quelqu'un à qui rendre des comptes.

Le seul Dieu qualifié pour juger l'homme est Celui qui l'a créé à son image et qui a revêtu son humanité.

Un grand "chagrin d'amour" n'est, généralement, qu'une grosse blessure d'amour-propre.

L'étalage de la richesse n'est, le plus souvent, qu'un cache-misère.

Tous les marins ont un pied-à-terre.

Douche : bain debout.

Les bons sentiments sont comme les bonnes intentions : l'enfer en est pavé.

Toute idéologie a ses hérétiques et ses inquisiteurs.

Le problème, en maths, c'est le français, parce que les élèves ne comprennent plus les énoncés.

La Mort est le plus grand des médecins.

La femme est le centre du cercle de la vie, l'homme la circonférence.

Quand on garde un chien méchant dans sa maison il faut s'attendre à être mordu.

Nos complexes sont générés par le regard de l'autre et par la perception que nous en avons.

Ceux qui se croient au-dessus du panier sont le plus souvent au fond de l'égoût.

Grands couturiers : les homosexuels habillent les femmes, les hétéros les deshabillent...

Il n'y a plus de savoir-vivre ni de savoir-mourir...

Un curé défroqué, ça prêtre à rire...

L'humanisme athée a remplacé le Dieu fait Homme par l'Homme fait Dieu.

Ne dites pas tout ce que vous pensez, mais pensez tout ce que vous dites.

Ce n'est pas l'Oncle Sam qui représente les U.S.A., c'est l'Oncle Picsou...

Homme ou femme qui s'ennuie ne tardera pas à faire une connerie.

Quand tu tends la main à ton prochain, veille à ce qu'il ne te prenne pas tout le bras.

Pour être un bon acteur, il faut être un excellent menteur.

Le médium a le pouvoir de transformer les revenants en revenus...

L'être humain est capable du plus grand amour comme de la pire des haines.

Le pacifisme à tout prix est le paravent de la lâcheté.

Viol, attouchements, harcèlement : quand la femme est crue, l'homme est cuit...

Nos morts sont en nous, leurs tombes aussi...

Etrange humanité : les partisans de l'avortement sont en général contre la peine de mort et les adversaires de l'avortement sont majoritairement pour la peine capitale.

Le droit américain est tordu...

Je ne sais pas où sont le paradis et l'enfer, mais je sais maintenant que c'est sur terre que se trouvent le purgatoire qu'ailleurs on nomme karma...

Les jeunes filles apprécient un compagnon aux bourses bien remplies, les femme mûres préfèrent un mari à la bourse bien remplie...

Si le maître a une grande gueule, son chien aboit...

Trop c'est trop ! Nous vivons (ou plutôt nous survivons) en permanence, et de plus en plus, sous les menaces les plus diverses. Ce monstre protéiforme nous empoisonne la vie et crée une psychose générale, le danger est partout : dans le ciel, dans l'air, dans l'eau, dans les maisons, dans les lits, les volcans, les mers, les rivières, les forêts, etc. et cette nature, chérie par les écolos justiciers qui nous écrasent sous la pesanteur de la grâce qu'ils croient détenir, devient une hydre mettant en danger l'humanité entière... Disons non aux oiseaux de mauvais augure, aux prophètes de malheur, aux amputés de l'optimisme, aux trépanés du libre arbitre et aux ennemis de l'espérance/résilience qui est le plus grand moteur humain... Vivons libres !

Les coeurs tendres ont souvent des mots très durs...

L'être humain est le seul animal à vouloir éventuellement choisir sa mort : suicide, euthanasie...


Citation

Il n’est pas de sentences, de maximes, d’aphorismes, dont on ne puisse écrire la contrepartie. (Paul Léautaud)


Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : compilhistoire.fr. reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur.

Date de mise à jour : 18/04/2024

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