Sylvestre Ier

Sylvestre (ou Silvestre), né à Sant'Angelo a Scala du prêtre romain Rufin et de Justa, est éduqué par le prêtre Cyrinus.
Durant les persécutions, il vit caché sur le mont Soracte.
A l'âge de trente ans, il est ordonné prêtre par Marcellin (296-304).
Elu évêque de Rome le 31 janvier 314, Sylvestre succède à Miltiade (311-314).
Il meurt, à un âge avancé, le 31 décembre 335 ; il est enseveli au cimetière de Priscille, sur la voie Salaria.

Sylvestre fut un grand bâtisseur d’églises : grâce aux largesses impériales, on lui doit de grands édifices comme la Basilique Constantinienne (plus tard Saint-Jean-de-Latran) avec son baptistère, les basiliques de Saint-Pierre, de Saint-Paul, de Saint-Laurent, de Sainte-Croix, des Saints-Pierre-et-Marcellin et de Sainte-Agnès.
Il aménagea les catacombes.
Damase Ier, auteur présumé du Livre pontifical, nous apprend que Sylvestre fit exécuter pour l’Eglise des candélabres de bronze d’une grande magnificence.
On attribue à Sylvestre la fondation, à Rome, d’une École de chantres, la Schola Cantorum.
Sylvestre organisa parfaitement le service des pauvres.
Il prescrivit aux prêtres et aux diacres de porter le colobium, tunique flottante et sans manches.

"Il fit des dimanches et des jeudis des jours de fête, des mercredis, vendredis et samedis des jours de jeûne. A ceux qui s'étonnaient de cette ordonnance, il rétorqua que le jeudi est le jour de l'Ascension et de l’institution de l'Eucharistie et que, puisque chaque dimanche commémore la Résurrection, chaque samedi doit rappeler le séjour du Christ au tombeau." 2

"Il prescrivit également, dit-on, à tous ceux qui seraient initiés aux Ordres, le temps durant lequel ils doivent exercer, chacun, les fonctions de leur Ordre dans l'Eglise, avant de monter à un degré plus élevé. Il interdit aux laïques la fonction d'accusateur public contre les clercs, et défendit aux clercs de plaider devant les juges séculiers. Il fit quarante-deux prêtres, vingt-cinq diacres, et soixante-cinq Evêques. Il se montra très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales." 3

"Il fut le premier pape de la paix constantinienne. Il est souvent accusé d'avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au concile d'Arles (314), ni au concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats. Ces réticences avaient peut-être pour raison qu'ils n'étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l'empereur Constantin. Il fut très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales (...) Il eut la tâche d'organiser l'Eglise dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l'un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome." 4

Saint Sylvestre Ier, pape et confesseur, est fêté le 31 décembre.

Il est le premier évêque de Rome à porter le titre de pape 5.

Il est le premier pape que l’Eglise représente avec une mitre sur la tête.

La tradition dit qu'il baptisa Constantin (en réalité, celui-ci sera baptisé en 337 par l’évêque de Nicomédie) et qu'il le guérit de la lèpre ; il aurait aussi ressuscité un taureau et dompté un dragon.

"Quand se tourne la page d’une année de notre vie : Lumière de sainteté, tu éclaires les fidèles par la lumière de ton enseignement. Tu fais adorer l’unité de nature en trois Personnes. Tu chasses les ténèbres de l’erreur. Tu apprends à confesser le Fils avec le Père et l’Esprit. Tu nous fais proclamer : Chantons au Seigneur, il a fait éclater sa Gloire !" (Liturgie byzantine pour la fête de saint Sylvestre).


314. 31 janvier, élection de l'évêque de Rome. 1er août, le 1er concile d’Arles (1er concile d'Occident), concile des Gaules assemblé par ordre de Constantin et présidé par l'évêque Marin, exclut les donatistes (qui manquent de souplesse doctrinale), autorise ceux qui ont abjuré (lapsi) à réintégrer l’Eglise moyennant pénitence 6, absout de nouveau Cécilien, impose le célibat des prêtres, établit que la fête de Pâques doit être célébrée le même jour (uno tempore et die) dans toute la chrétienté, prend des mesures concernant le mariage chrétien et la consécration des évêques, prévoit l'excommunication contre les soldats déserteurs puisque l'Etat n'est plus persécuteur (canon 3), et décrète : « Quant aux comédiens, Nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce métier » ; Avit l'évêque de Rouen, Agrice l'évêque de Trèves, Vocius l'évêque de Lyon, Verus II, l'évêque de Vienne, Materne l'évêque de Cologne et Genialis diacre de Javols souscrivent, entre autres, au concile. Il y a environ 15 évêchés en Gaule. Le concile d’Ancyre (aujourd’hui Ankara) inflige 10 ans de pénitence au fidèle coupable d’avortement et décide que si un diacre, au moment de son ordination, a déclaré ne pas pouvoir passer sa vie dans le célibat, il peut se marier ensuite, sans pour cela être privé de ses fonctions.

314/315. Concile de Néocésarée : le prêtre qui se marie sera déposé ; s'il commet adultère et fornication, il sera mis dehors.

315. L’évêque Réticius d’Autun rédige un grand volume contre les novatiens. 25 juillet, à Rome, l'Arc de Constantin, arc de triomphe situé entre le Colisée et le Palatin, est inauguré. La DONATION DE CONSTANTIN (Donatio Constantini) comprend deux parties, la première (confessio) faussement datée du quatrième consulat de Constantin (315) et la seconde (donatio) faussement datée aussi du consulat d'Ovinius Gallicanus (317). La confessio fait état de la foi qui a été transmise à Constantin par le pape Sylvestre Ier. Elle décrit également comment ce dernier l'a guéri de la lèpre (épisode repris aux Acta Silvestri du Ve siècle) avant qu'il ne se convertisse. La donatio est une énumération de territoires et de privilèges que Constantin donne au Pape : la primauté sur les Églises d'Orient ; les églises du Latran, de Saint-Pierre et de Saint-Paul-hors-les-Murs ; des biens dans diverses provinces de l'Empire ; le palais du Latran ; les insignes impériaux, et les insignes sénatoriaux à l'entourage du pape ; Rome, l'Italie et de manière générale l'Occident. Elle se conclut par une déclaration de retrait de l'Empereur vers l'Orient, laissant ainsi l'Occident au pouvoir (potestas) du Pape. L'existence du texte n'est pas attestée avant le milieu du IXe siècle ; il est intégré aux Décrétales pseudo-isidoriennes (830-840) et se répand d'abord en Gaule carolingienne. Curieusement à Rome même, sa vogue est plus tardive. La donation est citée pour la première fois en 979 dans un acte pontifical de Benoît VII. Elle n'est pas utilisée comme argument avant 1053, dans un texte du cardinal Humbert de Silva Candida. Elle est ensuite intégrée au Decretum de Gratien (1140/1145). Le franciscain Guillaume d'Ockham (1285-1347) met en doute l'authenticité du texte. En 1440, l'humaniste Laurent Valla entreprend un travail de critique textuelle du document. D'abord destiné au concile de Florence, son texte est imprimé en 1506. Il prouve la fausseté du document, dont il situe la rédaction au VIIIe siècle. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Donation_de_Constantin)

317. 1er mars, Constantin donne à ses fils Crispus et Constantin le titre de César.

Vers 318. Athanase : Sur l’incarnation du Logos. Pour Athanase, le Logos (le Verbe) est devenu homme afin que les hommes deviennent dieux. Le péché avait voué les hommes à une corruption dont l’aboutissement était la mort. En prenant une chair, le Logos a récapitulé en lui l’humanité tout entière et l’a revêtue de sa propre incorruptibilité. Le baptême permet à tout homme de participer à cette divinisation : "Le Verbe très saint du Père, tout-puissant et absolument parfait, se répand en toutes choses. Il déploie partout sa puissance. Il éclaire toutes choses, visibles et invisibles. Il les contient en lui et les rassemble en lui. Il n’en laisse aucune en dehors de sa puissance, mais il donne vie et protection à toutes choses, en tout lieu, à chacune en particulier et à toutes ensemble".

318. L'empereur Constantin confère aux évêques le droit de juridiction civile.

319-381. Hérésie arienne dite arianisme.

319. A Rome, Constantin fait construire une basilique sur le lieu du martyre de Pierre (elle sera achevée vers 349). Un édit de Constantin limite les activités des aruspices et proscrit les pratiques de magie.

320. Martyre de 40 soldats de la légion Fuminata à Sébaste (Sivas).

320-480. Sous la dynastie gupta, l’Inde du Nord étant dirigée par un seul et unique pouvoir, l’hindouisme classique trouve son expression la plus haute : les lois sacrées sont codifiées, la construction des grands temples débute, les mythes et les rituels sont insérés dans les purana.

321. 7 mars, à Sardique, l'empereur Constantin Ier édicte : "Au jour vénérable du soleil (le dimanche, ndlr), que les magistrats et les habitants se reposent et que tous les ateliers soient fermés. Dans les campagnes, néanmoins, les paysans pourront continuer librement et légalement leur travail d’agriculture parce qu’il arrive souvent qu’un autre jour ne soit pas favorable pour semer ou planter des vignes" ; cette loi entraîne l'organisation du temps en semaine, ce qu'ignorait le calendrier romain. 5 mai, Constantin accorde la liberté de culte aux donatistes. 3 juillet, Constantin autorise l'affranchissement des esclaves par déclaration dans les églises et Loi accordant le droit de tester en faveur de l'Église chrétienne. 11 décembre, édit de Constantin mentionnant les Juifs de Cologne : il ordonne aux Juifs comme aux autres Romains d’accepter les devoirs de la curie.

323. Pacôme, disciple d’Antoine, après avoir créé le premier monastère sur le Nil vers 320, établit les premières règles monastiques ; « Ne demande jamais à Dieu de recevoir des visions, car elles peuvent être une voie d’illusion. Si tu vois un homme pur et humble, c’est déjà une grande vision. Quoi de plus grand en effet que de voir Dieu invisible dans un homme visible, temple de Dieu. » (Pacôme).

324. 3 juillet, victorieux à la Bataille d'Andrinople (aujourd'hui Edirne), Constantin Ier chasse Licinius de Byzance. En juillet, victoire de la flotte de Crispus sur Licinius à la Bataille de l'Hellespont : Licinius doit se retirer sur la rive asiatique. 18 septembre, victoire définitive de Constantin Ier sur Licinius à Chrysopolis, près de Chalcédoine ; Licinius, le précédent empereur d'Orient, interné à Thessalonique, est assassiné peu après ; unification de l’Empire : Constantin Ier devient totius orbis imperator. En automne, Hélène, mère de Constantin, est proclamée Augusta, investie du droit de battre monnaie à son effigie et de porter le diadème impérial 7 ; Fausta, épouse de Constantin, est nommée Augusta en même temps. 8 au 13 novembre : Constance est nommé césar ; début des travaux de la nouvelle Rome, Constantinopolis (Constantinople), sur le site de l’antique colonie grecque de Byzance ; Constantin promulgue la liberté de culte. 9 novembre, à Rome, dédicace de la basilique Saint-Jean-de-Latran, comme siège de l'évêque de Rome, construite, à côté du palais des "Laterani" une grande famille romaine, en l'honneur du Christ Sauveur par l'empereur Constantin : 5 conciles y tiendront leurs assises. 18 novembre, à Rome, consécration de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. A la fin de l'année, Ossius de Cordoue est envoyé par Constantin à Alexandrie pour tenter de régler les divisions dans l’Église d’Orient ; Ossius convoque un synode qui rétrograde le prêtre Colluthus et déclare ses ordinations invalides (le concile condamne les coluthiens qui soutiennent que Dieu n’est point l’auteur du mal physique, comme il ne l’est point du péché) mais échoue à régler l'affaire du prêtre Arius face à l'intransigeance de l'évêque Alexandre ; Constantin convoque alors pour l'année suivante un concile général à Nicée.

325. 20 mai au 25 juillet, sous le consulat de Paulin et de Julien, sur la fin de la 19e année du règne de Constantin, se déroule le concile de Nicée I, convoqué par l'empereur ; le pape Silvestre, à la demande des Pères, fait confirmer le Concile (où il s'était fait représenter par un légat), par un Synode tenu à Rome qui renouvelle la condamnation d'Arius. 25 juillet, à Nicomédie, Constantin fête ses vicennales (après avoir fait exécuter en 324 Lucinius qui tenait tout l’Orient, il est devenu l’unique maître de l’Empire). L’érudit Eusèbe, évêque de Césarée, publie l’Histoire Ecclésiastique.

326. Exécution de Crispus (que Fausta, deuxième épouse de Constantin, a calomnié), césar en Gaule (317), fils de Constantin Ier et de Minervina. A Jérusalem, découverte de la Vraie Croix par Hélène, mère de Constantin, pendant son pèlerinage en Palestine (la croix du Sauveur aurait été retrouvée enfouie dans la terre du Calvaire) ; Hélène lance la construction de basiliques : celle de Bethléem (basilique de la Nativité) et celle du Mont des Oliviers englobant le Calvaire et le Saint-Sépulcre, baptisée Anastasis (Résurrection), qui sera consacrée le 13 septembre 335. 1er octobre, à Béryte (Beyrouth), édit de Constantin le Grand interdisant les combats de gladiateurs spectacles sanglants jurant avec le calme de la paix.

328. En juin, Athanase (295-373) est évêque d'Alexandrie ; il était diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie qu'il accompagna au concile de Nicée en 325 ; Athanase a écrit Contra gentes et de Incarnatione Verbi.

329. Mort de l'impératrice Hélène à Nicomédie : sa dépouille, d'abord déposée à Constantinople, est déposée à Rome dans un mausolée magnifique que Constantin fait construire sur la via Lavicana (le sarcophage d'Hélène est aujourd'hui au musée du Vatican) ; "Le moine Altmannus raconte que, vers 840, un de ses confrères de l'abbaye de Hautvillers (Marne) qui était allé en pèlerinage à Rome y déroba le tronc embaumé de sainte Hélène, exposé dans l'église des saints Marcellin et Pierre, près du mausolée de porphyre, et le rapporta dans son abbaye où, dès lors, on célébra, le 7 février, la fête de la translation des reliques de sainte Hélène. Quand, en 1791, les révolutionnaires détruisirent la châsse de sainte Hélène, un moine déroba les reliques pour les confier au curé de Ceffonds qui, avant de mourir, les légua aux Chevaliers du Saint-Sépulcre, prétendument fondés par sainte Hélène, lesquels les déposèrent dans leur église parisienne de Saint-Leu-Saint-Gilles où ils se réunissent". 1

Vers 330. Une esclave, Nino, évangélise les peuples de Géorgie. Le souverain du royaume d’Aksoum (Ethiopie) est converti au christianisme par Frumence (+380), naufragé syrien, esclave à la cour du Négus, ordonné prêtre puis évêque par Athanase ; la Bible est traduite en guèze (langue sémitique alors parlée dans le royaume) ; la conversion massive de la population fut plus tardive, elle fut le fait de missionnaires originaires d’Antioche, venus en Ethiopie au Ve siècle ; le déclin du royaume s’amorça avec la conquête musulmane, qui, au VIIe siècle, isola l’Ethiopie chrétienne ; au Xe siècle, Aksoum fut dévasté par les troupes d’une reine juive ou judaïsante : les églises furent brûlées et de nombreux habitants emmenés en esclavage ; au XIIIe siècle, un nouveau royaume chrétien fut fondé plus au sud, qui avait pour capitale Roha ; mais la référence au royaume d’Aksoum est demeurée l’un des éléments constitutifs de l’identité éthiopienne.

330. 11 mai, inauguration et dédicace de Constantinople, la nouvelle Rome : Byzance, d'abord nommée Nova Roma, est officiellement renommée Constantinople ; transfert de la capitale de l’Empire romain à Constantinople (en 395, Constantinople deviendra la capitale de l’Empire romain d’Orient). Au concile d’Alexandrie, Athanase est ordonné évêque à la place d'Alexandre, mort au mois d’avril de la même année. Au concile de Carthage, 200 évêques donatistes admettent à la communion les traditeurs (ceux qui ont livré les saintes Ecritures pendant la persécution).

331. A Constantinople, le philosophe porphyrien Sôpatros, accusé de magie, est décapité ; les livres des néoplatoniciens sont brûlés. Au Concile d’Antioche, Eustathe, évêque de cette ville, accusé d’un crime honteux, est déposé. 1er décembre, édit de Constantin mentionnant les Juifs de Cologne : il ordonne aux Juifs comme aux autres Romains d’accepter les devoirs de la curie.

332/333. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, Athanase doit se disculper des accusations des mélétiens (partisans de Mélitios, évêque de Lycopolis) à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333).

333. L'empereur Constantin le Grand élève son fils Constant à la dignité de césar.

335. 11 juillet, l'évêque Athanase quitte Alexandrie pour se rendre au concile de Tyr réuni par Constantin Ier ; Athanase, n'y trouvant que des ennemis, s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur. 25 juillet, à Nicomédie, l'empereur Constantin fête ses tricennalia ; l'évêque Eusèbe de Césarée prononce son éloge. 13 septembre, à Jérusalem, dédicace solennelle de la basilique de la Résurrection (Anastasis) ou église du Saint-Sépulcre à laquelle l’empereur Constantin a invité les Pères réunis en concile à Tyr. 14 septembre (27 septembre pour le calendrier julien), l’évêque de Jérusalem montre pour la première fois à la foule le bois sacré de la Croix (hyposis) et, à la demande de Constantin, les Pères décrètent la célébration annuelle de la dédicace et de l’exaltation de la Croix (la fête de la Sainte Croix ou de la Croix Glorieuse est répandue dans tout l’Orient dès le VIIe siècle. Progressivement la fête sera célébrée dans toute l’Eglise romaine le 14 septembre) ; consécration de la basilique du Saint-Sépulcre ainsi que du Martyrium à Jérusalem. Arius est soutenu par Eusèbe de Césarée et Eusèbe de Nicomédie qui le font rappeler d'exil par Constantin ; les deux évêques convoquent un synode à Jérusalem où il est décidé de réintégrer Arius au sein de l'Église. 18 septembre, Flavius Dalmatius est élevé au rang de César, avec le contrôle de la Thrace, de l'Achaïe et la Macédoine (fin en 337). 7 novembre, au concile de Tyr, les partisans d'Eusèbe de Césarée et les mélétiens (de Mélitios ou Meletios, évêque de Lycopolis aujourd'hui Assiout qui revendiquait l'autonomie des Églises de Moyenne-Égypte et de Haute-Égypte par rapport à Alexandrie et fut condamné par le Concile de Nicée en 325), condamnent et déposent Athanase d'Alexandrie pour ses agissements contre les mélétiens ; il est exilé à Trèves jusqu'en 337. 31 décembre, mort du pape.


Notes
1 missel.free.fr/Sanctoral/08/18.php
2 http://missel.free.fr/Sanctoral/12/31.php
3 L'année Liturgique, Dom Guéranger, Abbaye Saint Benoît de Port-Valais
4 http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/31/12/2011/31-decembre-2011.html
5 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ca%C3%AFus_(pape)
6 Augustin d'Hippone dit que la question du baptême des hérétiques fut définitivement réglée dans ce concile : "À propos des Africains qui pratiquent une règle qui leur est propre, celle de rebaptiser, il a été décidé que si quelqu'un vient de l'hérésie à l'Eglise, on l'interroge sur le symbole, et que si on voit avec certitude qu'il a été baptisé dans le Père et le Fils et l'Esprit Saint, on lui impose seulement les mains pour qu'il reçoive l'Esprit Saint. Mais, si interrogé, il ne répond pas en proclamant cette Trinité, qu'on le rebaptise" (Canon 9).
7 Hélène, cette chrétienne, ancienne serveuse, fut la concubine de Constance Chlore qui la répudia (pour Théodora) en 289 après qu’elle lui eut donné un fils : Constantin.

Sources


Pape suivant : Marc
Liste des papes


Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : compilhistoire.fr ; reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur.

Date de mise à jour : 31/12/2023

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